Ce que je crois

Ma famille est catholique. Ma naissance "difficile" poussa mon père à me baptiser rapidement dès fois que j'aurai envie de me rendormir de nouveau. Bien sûr, mon baptême officiel se déroula selon les règles canoniques.

Le lycée de Dunkerque m'ayant refusé, je fis mes études dans le collège où avait été mon père. Un collège de curés.  On allait à la messe toutes les semaines et toutes les semaines, je  me confessais. Je devais bien souvent me triturer l'esprit pour dénoncer quelques péchés véniels.

La retraite de ma communion solennelle permit à ces prêtres de tirer parti de mon handicap en poussant mes camarades à m'entourer d'affection attentionnée. Cette ambiance chaleureuse me fit croire que celle d'un monastère serait pareille et je déclarais, à mon retour, à mes parents que je voulais devenir moine. A leurs yeux, mon handicap était un désavantage impitoyable. J'abandonnais vite l'idée mais ma vie ressemble parfois à un silence monacal. Heureusement, mes voix intérieures le remplissent aisément.   

Des années passèrent. Je quittais le collège dans des circonstances pas très catholiques. J'entrepris une licence de Lettres à Grenoble et j'eus l'occasion d'étudier l'astrologie qui constitua, sans doute, le début de ma vocation d'auteur. Je travaillais avec ardeur sur des vrais thèmes astraux offerts par les collègues de travail sympathisants avec moi. Ce qui leur démontra que derrière mes apparences, ma face cachée était plus enviable.

Mon thème astral allait m'amener vers un passé insoupçonné...

La suite, vous la lirez demain. 

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